vendredi, septembre 23, 2005

Tunisie: attribution de 2 permis de prospection d'hydrocarbures

TUNIS, 20 septembre (XINHUANET) -- La Tunisie a attribué mardi 2 permis de prospection d'hydrocarbures à la société émiratie "Al Thani Corporation Limited", dans la perspective d'accroître sa production d'hydrocarbures.

Les protocoles d'accords en question ont été signés mardi à Tunis par M. Afif Chalbi, ministre tunisien de l'Industrie, de l'Energie et des PME d'une part, et M. Abdallah Saeed Al Thani, président de ladite société et M. Taieb El Kamel, président directeur général de l'Entreprise tunisienne d'activités pétrolières (Etap) d'autre part. Cette dernière est le partenaire de la société émiratie.

Le premier permis, appelé "Sidi Mansour", se situe dans le golfe de Gabès, au sud de la Tunisie, et couvre une superficie de 6 592 km2. Quant au second permis, du nom de "Tozeur", il s'étend sur une superficie de 4 908 km2, au nord-ouest du chatt El Jerid, dans le sud-ouest du pays.

Selon l'agence de presse TAP, les programmes de travaux préliminaires prévus au cours des deux années de validité de ces permis correspondent à un investissement global estimé à 4 millions de dollars.

Auparavant, la Tunisie avait attribué, durant le premier semestre de l'année en cours, 6 permis de recherche d'hydrocarbures à des sociétés étrangères. Pour toute l'année 2005, on prévoit l'attribution d'au moins 12 permis de prospection.

La Tunisie, pays producteur de pétrole, ne couvre que 46% de ses besoins en hydrocarbures, avec une production de 3,3 millions de tonnes équivalent pétrole en 2004 où le déficit énergétique a atteint 406 millions de dinars (un dinar vaut plus de 0,7dollar). Par conséquent, la promotion de la recherche d'hydrocarbures est devenue un impératif pour les autorités tunisiennes.

jeudi, septembre 15, 2005

Sénégal : Production d'hydrocarbures

RECHERCHE ET PARTAGE DE PRODUCTION D’HYDROCARBURES AU SENEGAL : Un investissement de 40 milliards dans le bloc offshore de Saint-Louis

Le ministre de l’Energie et des Mines, Me Madické Niang, a procédé hier à la signature, pour le compte du Sénégal, d’un contrat pétrolier de recherche et de partage de production d’hydrocarbures avec les sociétés Petrosen et Kampac Oil. Par la signature de ce contrat, Kampac devra réaliser un investissement minimum de 75 millions de dollars Us, soit l’équivalent de 40 milliards de francs Cfa pour la première phase du projet.

Le contrat de recherche et de partage de production d’hydrocarbures, qui vient d’être conclu entre l’Etat du Sénégal et les sociétés Petrosen et Kampac Oil M. E, a pour objet la recherche et l’exploitation de pétrole et de gaz dans le bloc de Saint-Louis offshore, profond d’une superficie de 9275 km2. Durant la phase de recherche initiale, Kampac réalisera une acquisition de 500 km2 de lignes sismiques de trois dimensions couvrant le prospect de Saint-Louis qui sera suivi de trois forages d’exploitation d’une profondeur minimale de 3800 mètres.

Le présent contrat est signé pour une période initiale de recherche de trois années, renouvelable deux fois, en deux périodes de deux années chacune, soit une période de recherche totale de sept ans. Ainsi, Kampac devra ainsi réaliser, pendant sept années, un investissement minimum de 75 millions de dollars Us, soit l’équivalent de 40 milliards de francs Cfa. Selon les termes du présent contrat, le fait que les deux sociétés soient associées n’enlève en rien l’obligation de Kampac Oil de supporter totalement la part de Petrosen dans les investissements de recherche. Le contrat précise également qu’en cas de découverte commerciale de pétrole ou de gaz, les deux sociétés auront droit à une autorisation d’exploitation d’au moins de 25 ans.

Pour le ministre de l’Energie et des Mines, Me Madické Niang, ce contrat concerne le bloc de Saint-Louis qui est proche d’une zone très intéressante (celle de Chinguitt en Mauritanie) du point de vue de la quantité d’hydrocarbures découvertes. Le ministre Madické Niang a estimé que, parmi plusieurs propositions de sociétés étrangères, celle de Kamapc Oil a été la plus judicieuse pour plusieurs raisons liées en particulier à ses connaissances avérées du secteur et sa maîtrise des technologies de pointe. Mais, aussi, au budget minimum proposé qui tourne autour de 75 millions de dollars, soit 40 milliards F Cfa.

En plus, a noté Me Niang, Kampac s’est engagée, en cas de découverte, de construire une centrale électrique et des raffineries pour une meilleure utilisation des hydrocarbures au Sénégal. Quant au président de Kampac Oil M.e, Michael Downer, il a déclaré qu’un tel investissement, estimé à 40 milliards FCfa pour les sept années prochaines, devra déclencher la deuxième phase du projet dont le coût global se chiffre à plus de 100 millions de dollars. Selon lui, il est prévu dans ce projet la construction de conduite de gaz et de la centrale électrique.

mercredi, septembre 14, 2005

Russie : mise en valeur de nouveaux gisements d'hydrocarbures

SAINT-PETERSBOURG, 13 septembre - RIA Novosti.

Il est envisagé de mettre en valeur dans les mers de Barents et de Petchora des gisements d'hydrocarbures dont les réserves sont estimées à plus de six milliards de tonnes de combustible moyen, a annoncé mardi le représentant du président dans la Région fédérale du Nord-Ouest, Ilia Klebanov.

Dans son intervention à la conférence sur les problèmes de la mise en valeur des gisements en mer qui s'est ouverte mardi à Saint-Pétersbourg, il a dit que six appels d'offres seraient lancés avant 2010 pour la réalisation de vingt projets importants dans le Nord-Ouest de la Russie où des réserves industrielles d'hydrocarbures étaient découvertes et où il existe des gisements en exploitation, notamment dans la partie est de la mer de Petchora (projets Barents-2 dont les réserves exploitables sont estimées à 640-680 millions de tonnes, Barents-3, 354-382 millions de tonnes, Barents-4, 1,2 à 1,3 milliard de tonnes, Barents-5, 1,3 milliard de tonnes). Les projets Barents-6 et 7 sont à réaliser dans la partie centrale et occidentale du secteur russe de la mer de Barents, dont les ressources et réserves totales sont estimées à 2,5 milliards de tonnes environ.

De 2010 à 2020 d'autres régions de la mer de Barents feront l'objet d'appels d'offres, a indiqué Ilia Klebanov.

Il est impossible de mettre en valeur les gisements maritimes sans avoir une infrastructure de transport adéquate, a-t-il ajouté.

"La mise en valeur des gisements du plateau continental est un projet d'intégration d'importance exceptionnelle pour le Nord-Ouest du pays qui sera réalisé avec une participation directe d'entreprises de la majorité des entités fédérales faisant partie de la Région fédérale du Nord-Ouest", a dit en conclusion le représentant du chef de l'Etat.