mercredi, mai 18, 2005

Shell & PetroChina developing China's Changbei gasfield

PetroChina and Shell China Exploration & Production today revealed they are jointly proceeding with the development of the Changbei natural gas field in China's Shaanxi Province and Inner Mongolia Autonomous Region.

Shell, which will be the operator of the project under a production sharing contract with PetroChina, today signed drilling contracts and letters of intent for the award of engineering, procurement and construction (EPC) contracts for the field development.

This marks the start of development of the field, which is expected to begin delivering 52.97 bcf a year of natural gas to markets in Beijing, Shandong, Hebei, and Tianjin by 2007, rising to 105.9 bcf by 2008. Total development costs for the full lifecycle of the project will be about US$600 million, covering the construction of the central processing facilities, inter-field pipelines, and development drilling of about 50 horizontal and multilateral wells over 10 years.
The contract for the drilling rigs and associated services covering the drilling of about 30 wells over the next six years was awarded to the No. 1 Drilling Company of Liaohe Petroleum Exploration Bureau. A four-year directional drilling contract was awarded to Halliburton Energy Services (Tianjin) Ltd, while a three-year contract for drilling fluids and associated services was awarded to the Engineering Technology Institute of Changqing Petroleum Exploration Bureau.

A consortium comprising China Petroleum Engineering Company, Southwest Company, and Sichuan Petroleum Engineering Construction Company signed an letter of intent for the EPC contract for the central gas processing facility. China Liaohe Petroleum Engineering signed another letter of intent for the EPC contract for the inter-field pipeline infrastructure.

A second Shaan-Jing pipeline for transporting the gas to Beijing is already being built by PetroChina and is scheduled to go into operation by the middle of this year.
Yan Cunzhang, president of PetroChina International, said, "The Changbei project is the largest onshore Chinese-foreign exploration and production project. It will harness the best of our two companies in the project, combining Chinese design, materials, and services with sophisticated technologies from Shell. I am looking forward to the success of Changbei and further opportunities to work with Shell both at home and overseas."

Yves Merer, president of Shell China Exploration and Production, said, "We are very pleased to take a final investment decision on this project bringing our experience in subsurface reservoir management and advanced drilling technology to this partnership with PetroChina. Changbei is a perfect fit with Shell's strategy to grow its portfolio of integrated gas and to supply clean energy to meet China's energy demand from both indigenous and external resources."

The Changbei Field, which covers 1,600 sq km, is predicted to have an annual production of some 105.9 bcf for 20 years. Shell is to serve as the operator of the development project with an entitlement to about 50% of gas volumes over the 20-year project lifetime.

(5/17/2005 - OGI: Shanghai)

La Bolivie et le Venezuela contestent les pétroliers étrangers

Les ressources énergétiques et la présence des compagnies étrangères sont au coeur d'un sursaut nationaliste en Bolivie et au Venezuela. Le débat national que le président bolivien, Carlos Mesa, souhaitait organiser, lundi 16 mai, a échoué. Les parlementaires et le pouvoir judiciaire ont refusé la convocation, prétextant que le débat sur la loi sur les hydrocarbures n'avait pas à s'élargir aux représentants de la société civile invités par le président Mesa. Cette nouvelle loi, qui alourdit l'imposition sur les sociétés pétrolières, attend d'être validée par le chef de l'Etat.

"Carlos Mesa est en train de diviser le peuple bolivien ; il défend les multinationales et ne veut pas signer la loi sur les hydrocarbures", estime Evo Morales, le leader du Mouvement pour le socialisme (MAS, gauche) dont les militants convergent vers La Paz. D'autres mouvements ­ la Centrale ouvrière régionale et la Fédération des voisins d'El Alto, épicentre de la "guerre du gaz" de 2003 ­ sont également mobilisés. Leurs revendications sur les hydrocarbures diffèrent toutefois, puisque le MAS demande un impôt de 50 %, tandis qu'El Alto exige une nationalisation. Lundi, la police a évacué le siège du Congrès, sans empêcher quelques incidents dans le centre-ville.

Une charge de dynamite avait visé le siège de Petrobras, à Santa Cruz (est de la Bolivie), vendredi. L'entreprise brésilienne est l'une des compagnies dont les contrats seraient révisés sous la nouvelle loi, comme la française Total, l'espagnole Repsol et la britannique British Petroleum.

Au Venezuela aussi, la pression monte. Le président Hugo Chavez, par ailleurs mentor du Bolivien Evo Morales, a lancé, dimanche, un avertissement aux compagnies pétrolières étrangères. Ces "entreprises doivent nous payer ce qu'elles nous doivent" , a-t-il dit lors de son programme hebdomadaire "Allô président ?" . Outre Repsol, Petrobras, Total et British Petroleum, sont également dans le collimateur l'américaine Chevron et l'anglo-néerlandaise Shell. Le fisc vénézuélien leur réclame 2 milliards de dollars d'arriérés (1,55 milliard d'euros). Le gouvernement conteste les contrats signés avant l'élection de M. Chavez, en 1998.

Le président vénézuélien a démenti la chute de la production de 800 000 barils par jour, pointée par le quotidien El Nacional, sur la foi d'un rapport parlementaire. M. Chavez avait admis récemment que la production n'atteint pas les 3,4 millions de barils par jour du quota OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Il l'avait attribué à des "sabotages" , voire à une "grève silencieuse" , tandis que des syndicalistes invoquent la purge de 18 000 salariés de l'entreprise publique PDVSA (sur les 40 000 effectifs), après la grève de décembre 2003. En février 2005, la division occidentale de PDVSA faisait encore face à 7 448 procès pour licenciement abusif, selon un rapport parlementaire cité par El Universal. L'entreprise aurait eu gain de cause dans 6,6 % des cas.

Ces tensions interviennent au moment où le Venezuela, le Brésil et l'Argentine ont signé, le 9 mai, à Brasilia, un accord de coopération énergétique. La ministre brésilienne de l'énergie, Dilma Roussef, l'a qualifié de "forum politique ministériel" , visant à "étudier des projets d'intérêt commun" . "Il s'agit en réalité de créer une instance de coordination politique entre les trois pays dans le domaine énergétique, pour chercher des investissements pour l'exploitation de nouveaux gisements de gaz et de pétrole" , a renchéri un représentant argentin. "Chavez appelle cela "Petrosur"."

L'ambition affichée par le président vénézuélien est tout autre, puisqu'il prône la fusion des entreprises publiques de pétrole sud-américaines, en dépit de leur situation très différente. Tandis que la nouvelle firme argentine Enersa reste une coquille vide et que la vénézuélienne PDVSA connaît des difficultés, Petrobras (Brésil) est la première entreprise latino-américaine, et opère dans huit pays.

Une nouvelle vient contrarier le regain de nationalisme à l'égard des multinationales. A Paris, le Centre international de règlement des différends liés à l'investissement a accordé, jeudi 12 mai, un dédommagement de 133 millions de dollars à la compagnie américaine CMS Energy, en butte à une renégociation de son contrat de concession en Argentine.

Paulo A. Paranagua

mardi, mai 17, 2005

"Buyback deals not attractive": Iranian official

LONDON, May 17 (IranMania) - An oil industry official said that foreign companies are not interested in buyback deals.

Mostafa Khoi, managing director of PetroIran Company, said the buyback deals must be reformed to attract foreign investors.

“Foreign companies are more interested in joint ventures in order to be able to participate in the sales phase as well,“ he said, adding that buyback deals allow them only to participate in the construction stage.

He, however, said buyback deals are the only option under the present legal framework.

Iran said in November 2004 it will continue to conclude oil and gas deals in the buyback mode during the fourth development plan (2005-2010).

Under the law, long-term investments in hydrocarbon energy industries are banned, which is why the country needs to move towards short-term investments, including those conducted under buyback deals.

Iran uses buyback deals to develop its oil and gas fields under which the foreign investor does not hold equity, but recoups its spending and the profits involved once output starts.

The hydrocarbon resource-rich country is among few countries to use this mode.

Senior Oil Ministry official said earlier that buyback contract mode would not change despite plans to attract $100 bln worth of investments in the energy sector in the next decade, stressing, however, that the reforms proposed by some international oil companies would be considered in the future.

Seyyed Mehdi Mir-Moezzi, managing director of National Iranian Oil Company, said foreign companies will continue to sign buyback deals for oil and gas projects in Iran.

mardi, mai 10, 2005

Bolivie : Loi sur les hydrocarbures amandée

PAR GABRIEL MOLINA

EVO Morales a qualifié de trahison du peuple bolivien les amendements à la Loi sur les hydrocarbures adoptés par le Congrès la semaine dernière et il est retourné en Bolivie ce lundi 9 mai pour s'y opposer.

Dès son arrivée en Bolivie, le président du parti Mouvement pour le socialisme (MAS) doit participer à une réunion à Santa Cruz - où a été fondé le MAS en 1995 -, pour appeler à une mobilisation de ce parti et des mouvements sociaux, afin de faire respecter les accords du referendum de la Loi sur les hydrocarbures effectué l'année dernière.

«Je suis presque certain que nous allons décréter la mobilisation», a déclaré Morales à Granma international, dans la maison du protocole du ministère des Affaires étrangères à La Havane. En convalescence suite à une opération mini-invasive des ménisques, des ligaments et des cartilages au genou droit le 21 avril, il a remercié les médecins et le personnel auxiliaire pour la réussite de l'intervention chirurgicale et pour la façon il a été traité. Ce dimanche 8 mai, il est venu vers nous sans béquilles, mais ne pourra plus jouer au football.

La Loi sur les hydrocarbures a été précédé d'un référendum le 18 juillet 2004. En septembre la loi était bouclée, rédigée par la commission de droit économique. Mais le député Evo Morales considère comme une trahison de ses collègues législateurs l'adoption des amendements la semaine dernière. Voici les objections:

1) Qu'on reconnaisse les 76 contrats avec les transnationales adoptés en 1994 sous le gouvernement de Sanchez de Losada. Ces contrats devaient être résiliés, conformément au referendum.

2) Qu'on ait baissé les royalties de 50%, selon ce qui était prévu, à 18%. «Les royalties sont un impôt direct sur les hydrocarbures, car il s'agit d'une énergie non renouvelable - a t-il expliqué - et qui affecte les populations indigènes propriétaires des terres où il est exploré et exploité». D'autres impôts comme l'IVA, celui des exportations ou celui sur les bénéfices, n'assurent pas les 50% pour l'Etat bolivien, car beaucoup ne les paient pas. 50% représente 750 millions de dollars pour l'Etat. Il reçoit actuellement seulement 150 millions.

3) Que les entreprises vont continuer de fixer le prix des combustibles sur la marché intérieur au lieu de l'Etat bolivien.

4) Que les populations communales ne soient plus consultées, car le referendum rendait ces consultations obligatoires auprès des communautés touchées pour qu'elles donnent leurs avis. «La consultation est maintenue mais on n'est plus obligé d'en tenir compte. A quoi sert-il donc de consulter la population?»

«Ce combat est apparu dès que les gouvernements néo-libéraux ont commencé à privatiser les ressources naturelles. Le gouvernement de Gonzalo Sanchez de Losada, qui a démissionné fin 2003 et qui s'est enfui aux Etats-Unis, a adopté la loi 689 de 1994, qui classait les puits pétroliers en deux catégories, les anciens et les nouveaux. Cette loi maintenait les royalties des transnationales à 50% pour les anciens puits alors qu'elle baissait celles des nouveaux à seulement 18%».

Le MAS, considéré comme la première force politique de Bolivie, a défendu une loi sur les hydrocarbures qui, respectant le mandat du peuple, n'écarte pas les transnationales. En Bolivie les compagnies nord-américaines Andina et Chaco, ainsi que les européennes Repsol et Total travaillent avec ces ressources naturelles et ne se sont pas prononcées sur le différend.

«Nous voulons seulement de nouvelles règles, de nouveaux contrats avec notamment un principe d'équilibre économique. Je me suis rendu compte que nous avons besoin de partenaires - a t-il affirmé - mais ils ne peuvent pas être les propriétaires. En tant que partenaires ils doivent partager les bénéfices, moitié-moitié», a souligné Morales.

«La priorité de notre referendum a été de définir le thème des hydrocarbures. La première des cinq questions était celle-ci: Etes-vous d'accord pour abroger la loi 689 de Gonzalo Sanchez de Losada? Presque 100% ont voté pour son abrogation.

«La deuxième question était: Etes-vous d'accord pour récupérer la propriété du brut à l'entrée des puits pour l'Etat bolivien? 92% ont voté pour. L'une des clauses des contrats avec les transnationales disait seulement: 'Le détenteur devient propriétaire à l'entrée des puits'. Si conformément au contrat, la transnationale devient propriétaire à l'entrée du puit, nous ne sommes plus propriétaires. J'entends que cette volonté souveraine, ce mandat du peuple, soit au-dessus de n'importe quel pouvoir de l'Etat et des lois boliviennes. Il faut la respecter. Si le peuple bolivien déclare qu'il faut récupérer la propriété à l'entrée des puits, ces contrats inconstitutionnels doivent obligatoirement se transformer en nouveaux contrats en conformité avec la nouvelle loi.

«Le thème des royalties est l'âme de cette loi, ils représentent cinq des 140 articles. Ils disent que la somme de 18% et de 32% des impôts atteint les 50% mais cela est complètement faux et nous avons remporté le vote».

Le populaire dirigeant a déclaré que le gouvernement refuse de changer cet aspect des contrats pour augmenter les royalties de 18 à 50%, comme c'était le cas avant la loi de Lozana, mais c'est le peuple de Bolivie qui a voté pour l'abroger.

LA BOLIVIE DOIT SE RETIRER DE L'OEA

D'autre part, Evo Morales demandera au gouvernement de Bolivie le retrait de son pays de l'Organisation des Etats américains, après l'élection du chilien José Miguel Insulza comme secrétaire général. La nation sud-américaine a voté contre Insulza; le Mexique et le Pérou se sont abstenus.

«Tant que ce monsieur Insulza sera à la tête de l'OEA, il ne servira ni les intérêts de l'organisme et encore moins ceux du peuple bolivien qui perd beaucoup avec cette nomination.

«Avec Insulza le problème maritime qui oppose la Bolivie au Chili ne trouvera pas de solution, ce sont des pays voisins et la logique voudrait qu'on trouve des solutions à travers des négociations et la diplomatie; l'attitude anti-démocratique d'Insulza nous préoccupe avant même son entrée en fonction. Condamner le gouvernement du Venezuela et éloigner Cuba de l'OEA est anti-démocratique».