Algérie : rapprochement avec la Libye ... et son pétrole
Algérie : rapprochement avec la Libye ... et son pétrole
Par Elisabeth Studer le 2 décembre 2006
Si la Libye était encore récemment montrée du doigt, le pays dirigé par Kadhafi semble de plus en plus reprendre du poids sur la scène internationale ... ses ressources pétrolières se révélant pleine d'intérêt...
Ainsi si la presse française évoque la possibilité de ventes de rafales par Dassault en Libye, c'est désormais l'Algérie qui se rapproche du gouvernement libyen.
I – Visite du ministre algérien du Commerce en Libye
Le ministre algérien du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, effectuera à partir de dimanche une visite officielle de trois jours en Libye, à l'invitation de son homologue libyen Tayeb Essafi Tayeb.
M. Djaâboub doit prendre part à une manifestation économique internationale sous le thème "le projet de la Libye 2006 pour le progrès et la construction de l'avenir".
Cette visite s'inscrit dans le cadre de la coopération entre l'Algérie et la Libye dans les domaines économique et commercial, ainsi que des discussions et des concertations autour des voies de renforcement et de développement des relations bilatérales.
II – L'Algérie mise sur le pétrole libyen
Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil a récemment indiqué que Sonatrach – l'opérateur pétrolier national algérien – devait se développer à l'international. L'objectif du gouvernement algérien serait de permettre à Sonatrach d'être fortement présente dans les pays voisins comme le Niger, la Libye, le Mali pour explorer et exploiter les champs pétroliers.
Le ministre Khelil a par ailleurs ajouté que les bassins pétroliers de ces pays étaient souvent une continuité de bassins pétroliers algériens.
L'Algérie souhaite également utiliser son réseau de gazoducs et d'oléoducs pour transporter le pétrole et le gaz de ces pays, estimant que dans deux ou trois siècles, les ressources pétrolières algériennes pourraient s'amoindrir, et que l'implantation de Sonatrach dans ces contrées voisines pourraient garantir les importations.
Si Chakib Khelil en parle dès aujourd'hui, il se pourrait bien que l'échéance soit plus proche.
III – Découverte de nouveaux gisements en Libye
La compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé à la mi-novembre la découverte de deux nouveaux gisements pétroliers, le premier par la société Zeituna opérant au nom de la NOC et les sociétés américaine occidental et australienne OMV sur le Bloc 74 situé au sud-ouest du Bassin de Syrte (centre de Libye).
Selon les première statistiques, le pétrole découvert dans ce nouveau puits, qui se trouve à 42 km au nord du puits de Zella, est de qualité supérieure, à une profondeur de 5.032 pieds. Les expériences réussies d’exploitation ont révélé une capacité de production de 50.000 barils de pétrole brut par jour.
La deuxième découverte a été faite, selon la même source, par la société allemande RWI-DBA sur le Bloc 193 dans le Bassin de Syrte. Les analyses de surfaces effectuées sur ce puits ont révélé des profondeurs entre 4.214 et 4.244 pieds pour une production de 41.000 barils de pétrole par jour.
La NOC a lancé en août dernier un troisième round d’appel d’offres international de prospection, de partage et de production de pétrole en Libye dont les résultats seront proclamés le 20 décembre prochain, tandis que la signature des contrats de prospection et de partage de production pétrolière est prévue au cours de la seconde quinzaine de janvier 2007.
Le premier round de l’appel d’offres relatif à six périmètres au large des côtes et neuf terrestres, qui s’est déroulé le 30 janvier 2005, avait été remporté par un consortium composé de deux compagnies, l’américaine Occidental Petrolium Corporation et l’émiratie Al-Liwa.
Le deuxième appel d’offre portant sur 44 périmètres off-shore et on- shore a été remporté en octobre 2005 par 17 sociétés pétrolières internationales du Japon, d’Indonésie, de Chine, des Etats-Unis, de France, de Norvège, d’Inde, de Russie, de Grande-Bretagne, de Turquie et d’Italie.
Depuis la levée de l’embargo qui lui était imposé jusqu’en 1999, la Libye aspire à la revitalisation du secteur de l’énergie dans le cadre d’un plan stratégique de libéralisation de son économie et la promotion du processus de développement.
Les experts prévoient que la Libye, qui produit actuellement environ 1,4 million de barils de pétrole par jour, réalisera une augmentation substantielle de sa production d’un million de barils par jour à l’horizon 2010.
Sources : AFP, le Quotidien d'Oran, Panapress
La Libye : bientôt un important pays producteur de gaz
La Libye : bientôt un important pays producteur de gaz
Par Elisabeth Studer le 12 août 2007
Décidément, Nicolas Sarkozy a tout de même été bien "inspiré" de faire les yeux doux à la Libye.
Alors que le pays gouverné par Khadafi est déjà un important pays membre de l'Organisation des pays Exportateurs de pétrole, la Libye annonce désormais qu'elle va rapidement devenir un important pays producteur de gaz.
Voilà qui pourrait également intéresser la Suisse .... qui mine de rien, importe "discrètement" plus de 50 % de ses besoins en hydrocarbures ... de Libye.
Le secrétaire du comité de direction de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), Dr Choukri Ghanem, a souligné ce mercredi que la Libye comptera au rang des plus grands pays producteurs de gaz avec la mise à exécution de son vaste programme de prospection et de production gazière.
La NOC a procédé ce même jour dans la capitale libyenne, à la présentation de 41 périmètres proposés pour un prochain appel d'offres (la quatrième du genre) pour la prospection et le partage de la production gazière aux compagnies intéressées.
Une douzaine de contrats seront attribués pour la prospection des 41 blocs en mer et dans les bassins de Syrte (Nord), de Ghdamess (Ouest), de Mourouk (Sud) et de Benghazi (Nord-Est), sur une surface totale de 72.500 km2. La superficie des périmètres proposés ce mercredi aux compagnies intéressées va de 1.800 à 10.300 km2. Ces blocs seront attribués aux compagnies adjudicataires le 9 décembre prochain.
Pour Dr Ghanem, cette opération revêt une grande importance, "parce qu'elle constitue la première opération portant essentiellement sur le gaz et non sur le pétrole comme ce fut le cas lors des précédents appels d'offres de prospection et de partage de production". Il a précisé que l'importance des périmètres présentés est en rapport avec leurs grandes potentialités en gaz, qui varient entre 70 et 120 milliards de pieds cubes de gaz.
« La Libye se distingue par sa position géographique et par sa proximité du marché européen avide de gaz et d'énergie. Il existe une grande possibilité, après les prochaines opérations de prospection auxquelles se livreront diverses sociétés, que la Libye devienne un pays très important dans le domaine de l'extraction, de la production, de l'industrialisation et de l'exportation du gaz", a déclaré le secrétaire du comité de direction de la NOC.
La Libye possède des réserves de gaz naturel estimées à 1.314 milliards de m3, tandis que les réserves pétrolières prouvées sont estimées à 36 milliards de barils, selon les chiffres officiels de l'Opep. La Libye qui produit 1,7 million de barils par jour pourrait receler beaucoup plus de brut et de gaz, car seul le quart du territoire est couvert par des accords de prospection et de production.
Les experts prévoient que la Libye réalisera une augmentation substantielle de sa production de pétrole pour atteindre 3 millions de barils par jour à l'horizon 2010-2012.
Si la Libye est si courtisée, c’est qu’elle reste le deuxième producteur d’Afrique (derrière le Nigeria), même si l’Angola devrait lui ravir cette place. Si la Libye n’a pas l’intention de céder la National Oil Corporation (NOC) au privé, la compagnie publique exploitant les réserves d’hydrocarbures privilégie les partenariats avec des groupes étrangers.
En avril, elle a signé un projet de coopération avec le géant américain de la chimie Dow Chemical. Le 29 mai, trente-trois ans après son départ de Libye, le britannique BP a passé avec la NOC un accord d’un montant de 900 millions de dollars pour la prospection de gaz dans le désert libyen.
A la fin de l'année 2006, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil avait indiqué que Sonatrach – l'opérateur pétrolier national algérien – devait se développer à l'international. L'objectif du gouvernement algérien serait de permettre à Sonatrach d'être fortement présente dans les pays voisins comme le Niger, la Libye, le Mali pour explorer et exploiter les champs pétroliers. Le ministre Khelil a par ailleurs ajouté que les bassins pétroliers de ces pays étaient souvent une continuité de bassins pétroliers algériens.
L'Algérie souhaite également utiliser son réseau de gazoducs et d'oléoducs pour transporter le pétrole et le gaz de ces pays, estimant que dans deux ou trois siècles, les ressources pétrolières algériennes pourraient s'amoindrir, et que l'implantation de Sonatrach dans ces contrées voisines pourraient garantir les importations.
Sources : PANAPRESS, AFP, Le Quotidien d'Oran
Italie/Libye: accord stratégique ENI/NOC sur gaz et pétrole
Italie/Libye: accord stratégique ENI/NOC sur gaz et pétrole
Par Elisabeth Studer le 17 octobre 2007
Le groupe pétrolier et gazier italien Eni a signé mardi avec la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) un accord "stratégique" lui permettant de prolonger de 25 ans son contrat d'approvisionnement en gaz et pétrole et prévoyant 28 milliards de dollars d'investissements communs sur 10 ans.
En 2005, Eni était le premier opérateur international en Libye avec environ 19% de la production annuelle de pétrole du Pays.
Le contrat d'approvisionnement en pétrole court désormais jusqu'à 2042 et jusqu'à 2047 pour la fourniture de pétrole, a précisé le groupe italien dans un communiqué. Les deux groupes vont par ailleurs investir 28 milliards de dollars sur 10 ans dans des projets pétroliers et gaziers communs.
Eni prendra en charge la moitié de ces investissements et va consacrer en outre 800 millions de dollars sur 7 ans pour augmenter ses capacités de production, a précisé sur place son administrateur délégué, Paolo Scaroni.
Disposant de réserves prouvées de gaz évaluées à 1314 Mrds m³ fin 2006, la Libye occupe la 21ème position mondiale. Elle se situe au 3ème rang sur le continent africain derrière l’Algérie (4523 Mrds m³) et le Nigeria (3610 Mrds m³). Les ressources en gaz, particulièrement en mer, pourraient s’avérer très importantes.
Le plan d’utilisation du gaz naturel prévoit une consommation nationale d’environ 1 200 M pied cube par jour (p.c/j) entre 2007 et 2015, contre moins de 700 M p.c/j en 2003. Près des deux tiers de cette consommation proviendraient du secteur électrique qui devancerait largement la pétrochimie, la sidérurgie et les cimenteries.
Jusqu’à une période récente, la production de gaz avait toujours occupé une place secondaire par rapport au pétrole dans le secteur des hydrocarbures en Libye. Le gouvernement a pris conscience du potentiel et s’est attaché à relancer ce secteur, notamment grâce au projet « Western Libya Gas Project » (WLGP).
Les travaux, mis en oeuvre par la NOC et la société italienne ENI, associée à ses filiales, comprenaient la construction d’un complexe gazier à Mellitah, la construction d’un gazoduc reliant l’ensemble des champs de ENI dans la région et l’édification d’un pipeline sous-marin reliant les côtes libyennes et italiennes (Greenstream). Ce projet de 8,7 Mrds USD, qui a commencé en 1999, devrait fournir 210 M p.c par an de gaz à l’exportation.
Auparavant, le seul client pour le gaz libyen était la société espagnole ENAGAS. Via le WLGP, une joint-venture à 50/50 entre ENI et la NOC, la Libye a étendu ses exportations vers l’Italie et au-delà, la France (Gaz de France) et la Suisse notamment. La réalisation de ce projet devait permettre une exportation de 8 milliards de m3 de gaz naturel en 2006, portée ultérieurement à 12 milliards de m3.
Outre le gazoduc Libye-Italie (Greenstream), le raccordement du réseau libyen aux pays étrangers se poursuit notamment avec la volonté de relier définitivement, la Libye et l’Égypte d’une part, et la Tunisie et la Libye d’autre part.
Un autre projet consiste en la construction d’un pipeline de 900 miles du Nord de l’Afrique vers l’Europe du Sud. Un tel pipeline pourrait transporter du gaz naturel d’Égypte, de Libye, de Tunisie et d’Algérie, via le Maroc vers l’Espagne.
State Operations in the Hydrocarbons Sector
State Operations in the Hydrocarbons Sector Contributed by Indacochea & Asociados, Abogados July 09 2007 |
This update outlines the degree of control that Yacimientos Petrolíferos Fiscales Bolivianos (YPFB), the state-owned oil company, has acquired and plans to acquire in the hydrocarbons sector.
Upstream Market On May 17 2005, as a result of the national referendum carried out on July 10 2004, former President Carlos Meza Gisbert enacted Law 3058. The new law repealed Law 1689, which had previously regulated the sector. Article 5 of the law provides for: "the recovery of the ownership of any and all hydrocarbons at the wellhead in favour of the Bolivian state, which will exercise its ownership rights over any and all hydrocarbons through YPFB." Article 16 of the law provides that oil and gas companies are obliged to surrender in favour of the state any and all hydrocarbons produced under the contractual terms established by the state. This represented a 180-degree change with respect to the control and availability of hydrocarbons and their derivatives: Law 1689 had granted rights to hydrocarbons at the wellhead and elsewhere to companies undertaking exploration and exploitation, termed 'upstream' companies. The companies had executed joint venture contracts with the state which established their right to make free commercial use of the hydrocarbons. The entry into force of Article 5(2) of the new law required upstream companies to replace their joint venture contracts with new contracts (based on model contracts established by the law) within 180 days. The upstream companies initially refused to do so, arguing that the requirement was against the rule of law, and threatened to take their case to international arbitration. As a result, the upstream companies and YPFB did not agree new contracts within the 180-day period. On May 1 2006 President Evo Morales enacted the Supreme Decree on Hydrocarbon Nationalization (28701/2006). Article 1 of the decree restates the terms of Article 5 of the law, which states that hydrocarbons are to be brought under the ownership, possession and total control of the state. Similarly, Article 2 of the decree echoes Article 16 of the law in requiring upstream companies carrying out oil and gas production activities within the Bolivian territory to surrender their production operations to YPFB. However, Article 3 of the decree provides that upstream companies will be unable to continue operating in Bolivia unless they (i) accept the terms of the regulation, and (ii) regularize their activity through agreements that comply with such terms and other legal and constitutional requirements within a 120-day period beginning on the date on which the regulation was enacted. All of the upstream companies complied with these requirements, concluding operation contracts within the term and thereby terminating the joint venture contracts. The operation contracts became binding on May 2007 when they were officially notarized. Pursuant to the entry into force of the operation contracts, upstream companies will perform only exploration and exploitation activities, whereas YPFB will control the commercialization of the hydrocarbons and determine the availability of hydrocarbons in both the internal and external markets. Furthermore, Article 6 of Supreme Decree 28701 provides that the shares in Transredes SA, Empresa Petrolera Chaco SA and Empresa Petrolera Andina SA, which were part-owned by pension fund administrators, be transferred to YPFB without payment or other consideration. In order to implement this measure the government enacted Supreme Decree 28711; Article 3 set an ultimatum for the mandatory transfer of the shares. The transfers were completed and YPFB acquired shares of the equity of Transredes (34%), Empresa Petrolera Andina SA and Empresa Petrolera Chaco (just under 49% in both cases). The latter two companies are upstream companies; once YPFB acquires a majority interest in them, it will be able to control their hydrocarbon fields. On May 13 2007 the president and his cabinet enacted Supreme Decree 28130, which relates to the upstream business. It provides for the assignment of traditional and non-traditional zones to YPFB in accordance with Articles 34 and 35 of Law 3058, identifying zones that may be developed only by YPFB (either alone or in partnership with third parties in an entity termed a 'mixed economy company'). It also provides that a company may enter into such a partnership with YPFB only on condition that it: - has executed a study agreement (subject to evaluation);
- is from a state which has agreed an energy cooperation pact with Bolivia (ie, Venezuela); or
- is already developing fields in Bolivia.
Therefore, YPFB's potential partners for hydrocarbon exploration and exploitation activities in a mixed economy company are limited to: - companies which have not previously invested in the country, but which have previously concluded a study agreement and received YPFB approval;
- Petróleos de Venezuela SA; and
- the current upstream companies.
Downstream Market The sub-sector of downstream operations comprises: - hydrocarbon transportation by pipeline;
- natural gas distribution through existing networks;
- storage;
- refining; and
- retail commercialization.
Hydrocarbon transportation Hydrocarbon transportation by pipeline is carried out by Transredes SA, Gas Oriente Boliviano Ltd, Gas Transboliviano SA, Compañía Logística de Hidrocarburos Boliviana SA (CLHB) and Transierra SA. In Supreme Decree 28701 the government declared its aim of obtaining over 50% of the shares in Transredes and CLHB, thereby taking control of the two companies. Moreover, on May 13 2007 the government enacted Supreme Decree 28129 with the aim of securing the continuity of hydrocarbon transportation. It extends the validity of the present transportation contracts between upstream companies and transportation companies for 180 days, after which the operation contracts will come into force. Once this term has elapsed, YPFB will participate in the execution of new transportation contracts as a party to the upstream operation contracts. This measure will allow the state, acting through YPFB, to establish and modify the parameters of operation of transportation companies in the industry. Distribution, storage and refining The distribution of natural gas is undertaken by private companies (eg, Sergas), mixed economy companies (eg, Emdigas) and YPFB - this sector is not exclusively under state ownership. The main company involved in storage is CLHB, which is also active in the transportation sub-sector and is expected to be controlled by YPFB soon. A few weeks ago the passing of Supreme Decree 29128 authorized the chief executive officer of YPFB to buy out Petrobras Bolivia Refinación SA, the owner of the two biggest refineries in the country,(1) for $112 million, and the deal was agreed. The first half of the payment was made in June; the second will follow in August. As agreed, YPFB took over the control and administration of one refinery on the first payment. Retail commercialization This sub-sector involves the bottling and distribution of liquefied petroleum gas (LPG) and the wholesale commercialization and retail distribution of compressed natural gas. YPFB has a LPG bottling plant in La Paz and also owns some LPG distributors. However, two bottling operations are privately owned: Repsol YPF Gas Bolivia SA in La Paz and Flamagas SA in Santa Cruz. The majority of LPG distributors are owned by small companies. The wholesale intermediaries between the refineries and the liquid fuel retail stations used to be private companies (ie, Copenac SA, Dispetrol SRL, Petrobras Bolivia Distribución SA and Pexim SRL). However, Law 36058 and Supreme Decree 28772 have transferred this activity to YPFB. The majority of Bolivia's retailers of liquid fuel and compressed natural gas are owned by private companies. Comment YPFB controls the activities which comprise the upstream sub-sector, although it must find partners in order to develop them. In the downstream sub-sector, YPFB controls refining and if it acquires the necessary holding in Transredes and CLHB, it will extend its influence. However, it is very difficult for the state-owned company to intervene effectively in the natural gas distribution networks and in retail commercialization. |
Bolivie : Energy Cooperation Agreements in Bolivia
Energy Cooperation Agreements in Bolivia
Contributed by Indacochea & Asociados, Abogados
October 01 2007
On January 23 2006 the presidents of Bolivia and Venezuela executed an agreement for cooperation in the energy sector which led to the incorporation of a mixed economy company between Bolivian state-owned oil company Yacimientos Petrolíferos Fiscales Bolivianos (YPFB) and Venezuelan state-owned oil company Petróleos de Venezuela SA (PDVSA). The new company's purpose was to develop within the Bolivian territory projects related to:
hydrocarbon exploration;
production;
refining;
distribution chains;
processing; and
industrialization.
Despite the nationalization process in the hydrocarbon sector (for further details please see "State Operations in the Hydrocarbons Sector"), PDVSA incorporated the Bolivian branch PDVSA Bolivia SA and on July 9 2007 executed an agreement with YPFB to incorporate the mixed economy company YPFB - Petroandina SAM, with the purpose of developing exploration and exploitation activities in Bolivia's hydrocarbon sector.
As a result of Supreme Decree 29189 (as modified by Supreme Decree 29217 on August 2 2007) the incorporation of Petroandina was authorized, therefore complying with the Bolivian Commercial Code.
Petroandina has a registered capital of Bol1.6 million (approximately $200,000). YPFB owns 60% of the company's shares and PDVSA Bolivia owns the remaining 40%.
On May 13 2007, prior to the incorporation of Petroandina, the Bolivian government enacted Supreme Decree 29130 which authorized YPFB to enter into partnership with other companies with the purpose of developing hydrocarbon exploration and exploitation activities in traditional and non-traditional areas.
Article 4 of Supreme Decree 29130 obliges YPFB to incorporate mixed economy companies with companies:
whose state of origin has signed an energy cooperation agreement in the hydrocarbon sector with Bolivia;
that are already in the country developing such exploration and exploitation activities; and
that have been awarded an international public concession over areas that have not been delivered to any other companies.
Thus, through Supreme Decree 29130 the Bolivian government opened the doors exclusively to PDVSA to access the Bolivian market. On the one hand, Venezuela and Bolivia have executed an agreement on energy cooperation, but on the other hand, the Venezuelan company was not previously operating in the country and therefore had not executed the necessary operation agreements granting it permission to develop those activities.
In this regard, Petroandina will start to operate in Bolivia in the coming months, undertaking exploration and exploitation activities in the hydrocarbon sector. It is likely that in the near future Bolivian and Venezuelan state-owned companies will incorporate new mixed economy companies to perform the rest of the sector's activities.