Bolivie et les hydrocarbures
Selon Merrill Lynch, la Bolivie représente pour le pétrolier espagnol 3% du capital investit (n’est pas comprise la part de Repsol dans Andina, consortium qui détient environ un quart des réserves prouvées boliviennes) ou encore 26% de ses réserves prouvées (y compris Andina).Plus qu’un lieu de forte production, la Bolivie est donc surtout un lieu d’investissements dans une branche recherchée, le gaz, et proche de gros consommateurs que ce soit au Nord ou au Sud des Amériques.
Outre Repsol, les analystes de la banque d’affaires ont ainsi noté que le gaz bolivien représentait 11% des réserves prouvées de BG, 8% de celles de Total ou encore 2% de celle de BP. Le marché a sur-réagi hier. Certains analyste parlaient de réaction émotive.
Des intervenants cités par les agences, soulignaient que Repsol avait très bien pu s’entendre avec Hugo Chavez au Venezuela...
En fait, au-delà du nom du vainqueur, ce sont les incertitudes politiques qui perturbent les intervenants.
Repsol YPF, cinquième européen du secteur, est par ailleurs souvent présenté comme une cible potentielle de rachat. L’action du pétrolier a évolué cette année dans le sillage du brut et a pris 28% depuis le début 2005 (45% à son maximum annuel en septembre).
Rédigé par: elisa | 20 déc. 05 15:13:48
A lire également sur RISAL
Bolivie : la seconde bataille pour la nationalisation du gaz
http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1480
Rédigé par: SUEZ | 20 déc. 05 15:15:31
Impact egalement pour SUEZ dès janvier 2005
Le 13 janvier 2005, après 3 jours de mobilisation des habitants de El Alto, le président bolivien a émis un décret par lequel il met fin à la concession de 30 ans accordée à la transnationale Suez des Eaux. Il s’agit d’une nouvelle victoire du peuple bolivien dans sa lutte pour récupérer le contrôle public sur ses ressources naturelles.
Rédigé par: REVISION Ts contrats !! | 21 déc. 05 15:17:26
Bolivie: Morales annonce une révision de tous les contrats sur les hydrocarbures
mercredi 21 décembre 2005, 11h04
MADRID (AFP) - Le président élu de Bolivie, Evo Morales, a annoncé une révision de tous les contrats d'exploitation d'hydrocarbures passés avec les multinationales, dans des entretiens aux quotidiens espagnols parus mercredi.
"Les contrats sont illégaux et anticonstitutionnels, il y a des clauses qui leur octroient un droit de propriété à la sortie des puits. Il faut les réviser car ils sont nuls en droit", a déclaré le dirigeant socialiste bolivien au quotidien El Pais.
"Les hydrocarbures appartiennent à l'Etat" et les compagnies "peuvent être partenaires mais non propriétaires", a également indiqué M. Morales au journal libéral El Mundo.
"En outre, les contrats ont été signés lorsque le baril de brut coûtait 18 ou 19 dollars (US), alors qu'il est aujourd'hui à plus de 60 dollars. Tous les contrats seront révisés et les multinationales doivent le comprendre. La Bolivie doit profiter de ses ressources gazières qui seront la base de la nouvelle croissance économique du pays", ajoute M. Morales.
Le président bolivien assure toutefois que les compagnies pétrolières pourront continuer à travailler en Bolivie. "Notre gouvernement leur garantira leur retour sur investissements et leurs bénéfices, mais dans un cadre équilibré, pas comme maintenant où elles reversent seulement 18% de royalties à l'Etat", déclare-t-il.
Evo Morales a précisé au quotidien conservateur ABC qu'à son initiative, "l'Etat bolivien contrôlera la propriété (des gisements) et 50% de la production".
Rédigé par: IMPACT sur TOTAL / Elisa | 7 janv. 06 20:03:40
Chirac exprime à Morales sa préoccupation pour les investissements étrangers
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PARIS, 7 jan 2006 (AFP)
Le président français Jacques CHIRAC a assuré samedi le président élu BOLIVIEN Evo Morales du soutien de la France mais a aussi rappelé SON SOUCI que les INTERETS ECONOMIQUES français soient préservés en Bolivie par le nouveau gouvernement de gauche.
M. Morales a été reçu pendant 45 minutes par le président français au palais de l'Elysée, dans le cadre de la tournée internationale qu'il effectue avant de prendre officiellement ses fonctions le 22 janvier.
Aux côtés de 25 compagnies gazières et pétrolières multinationales, le groupe pétrolier français TOTAL est présent dans cette nation andine qui détient les secondes réserves de gaz naturel du sous-continent, derrière le Venezuela.
M. Chirac a rappelé à M. Morales qu'il "il était important de veiller pour les investisseurs étrangers à la sécurité du cadre juridique", a rapporté l'Elysée.
Selon une source diplomatique, le président élu bolivien a soulevé le cas de TOTAL, en exprimant le souhait que le groupe français CONTINUE à INVESTIR en Bolivie.
Evo Morales a déclaré à la presse qu'il remerciait M. Chirac pour son "soutien et sa solidarité" afin de "trouver les solutions aux graves problèmes sociaux" que connaît la Bolivie, et "en particulier les peuples indigènes".
Cet ancien syndicaliste s'est félicité du "RESPECT" que le président français a montré selon lui "pour la véritable révolution démocratique et culturelle que nous voulons mener dans notre pays".
"Je ne me sens plus seul aujourd'hui, je sens que j'ai un soutien international", a déclaré Evo Morales dont les relations avec les Etats-Unis s'annoncent très tendues. "Je suis ravi de cette relation privilégiée avec l'Europe, nous sommes des peuples proches, nous sommes des peuples frères", a-t-il ajouté.
Il s'est déjà rendu à Cuba, au Venezuela, en Espagne et aux Pays-Bas. après Paris et doit poursuivre sa tournée en Chine, en Afrique du sud et au Brésil.
De son côté, M. Chirac s'est dit "très heureux de voir le premier représentant de la nation indienne prendre la responsabilité de président de la Bolivie", selon l'Elysée.
"Je souhaite qu'il y ait entre la Bolivie et la France une relation forte et fraternelle. Vous pouvez compter sur une vraie COOPERATION DE LA FRANCE", a ajouté le chef de l'Etat.
Il a indiqué qu'un membre du gouvernement se rendrait à la Paz pour l'investiture de M. Morales.
Enfin le président Chirac a souhaité développer la coopération bilatérale, assez faible, qui s'appuie essentiellement sur un contrat de désendettement-développement de 20 millions d'euros concentré sur la santé.
Rédigé par: IMPACT sur TOTAL / Elisa | 7 janv. 06 20:04:17
Chirac exprime à Morales sa préoccupation pour les investissements étrangers
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PARIS, 7 jan 2006 (AFP)
Le président français Jacques CHIRAC a assuré samedi le président élu BOLIVIEN Evo Morales du soutien de la France mais a aussi rappelé SON SOUCI que les INTERETS ECONOMIQUES français soient préservés en Bolivie par le nouveau gouvernement de gauche.
M. Morales a été reçu pendant 45 minutes par le président français au palais de l'Elysée, dans le cadre de la tournée internationale qu'il effectue avant de prendre officiellement ses fonctions le 22 janvier.
Aux côtés de 25 compagnies gazières et pétrolières multinationales, le groupe pétrolier français TOTAL est présent dans cette nation andine qui détient les secondes réserves de gaz naturel du sous-continent, derrière le Venezuela.
M. Chirac a rappelé à M. Morales qu'il "il était important de veiller pour les investisseurs étrangers à la sécurité du cadre juridique", a rapporté l'Elysée.
Selon une source diplomatique, le président élu bolivien a soulevé le cas de TOTAL, en exprimant le souhait que le groupe français CONTINUE à INVESTIR en Bolivie.
Evo Morales a déclaré à la presse qu'il remerciait M. Chirac pour son "soutien et sa solidarité" afin de "trouver les solutions aux graves problèmes sociaux" que connaît la Bolivie, et "en particulier les peuples indigènes".
Cet ancien syndicaliste s'est félicité du "RESPECT" que le président français a montré selon lui "pour la véritable révolution démocratique et culturelle que nous voulons mener dans notre pays".
"Je ne me sens plus seul aujourd'hui, je sens que j'ai un soutien international", a déclaré Evo Morales dont les relations avec les Etats-Unis s'annoncent très tendues. "Je suis ravi de cette relation privilégiée avec l'Europe, nous sommes des peuples proches, nous sommes des peuples frères", a-t-il ajouté.
Il s'est déjà rendu à Cuba, au Venezuela, en Espagne et aux Pays-Bas. après Paris et doit poursuivre sa tournée en Chine, en Afrique du sud et au Brésil.
De son côté, M. Chirac s'est dit "très heureux de voir le premier représentant de la nation indienne prendre la responsabilité de président de la Bolivie", selon l'Elysée.
"Je souhaite qu'il y ait entre la Bolivie et la France une relation forte et fraternelle. Vous pouvez compter sur une vraie COOPERATION DE LA FRANCE", a ajouté le chef de l'Etat.
Il a indiqué qu'un membre du gouvernement se rendrait à la Paz pour l'investiture de M. Morales.
Enfin le président Chirac a souhaité développer la coopération bilatérale, assez faible, qui s'appuie essentiellement sur un contrat de désendettement-développement de 20 millions d'euros concentré sur la santé.
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