dimanche, avril 02, 2006

L’Algérie organise un sommet sur les hydrocarbures

L’Algérie accueillera les ministres de l’énergie de 30 pays à l’occasion de la dixième conférence sur le négoce et le financement du pétrole et du gaz en Afrique prévue pour le dimanche prochain.
jeudi 30 mars 2006.


Le choix de l’Algérie est dicté par son leadership en matière de coopération et d’intégration régionale, selon Chakib Khelil.
Quelque 30 ministres de l’Energie étrangers prendront également part à la conférence dont l’ouverture officielle sera assurée dimanche prochain par le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, a fait savoir M. Chakib Khelil qui soulignera que son département a mis une année pour préparer toutes les conditions pour la réussite de la manifestation internationale. Selon le ministre algérien de l’Energie et des Mines, l’Afrique concentre la majorité des pays les moins avancés (34 sur 50), principalement situés en Afrique subsaharienne où l’accès à l’énergie commerciale est un des défis cruciaux qui se posent au développement économique et social.

Deuxièmement, dans cette partie du continent où sont localisés 48 pays, 17 produisent ou produiront prochainement du pétrole et contrairement à d’autres régions du monde productrices de pétrole, il n’existe pas dans ces pays d’essor d’une industrie locale autour de la production des hydrocarbures. Troisièmement, le niveau d’endettement des pays africains et la faiblesse des secteurs financiers en place rendent difficile l’accès au financement et enfin en quatrième raison, M. Chakib Khelil explique que les pays en question sont démunis face à l’instabilité des prix et subissent de plein fouet les mouvements défavorables des prix.

Les objectifs de cette 10ème conférence dont les travaux se dérouleront à l’hôtel El Aurrassi du 2 au 5 avril sont multiples, à savoir entre autres offrir des possibilités de rencontres entre les pays africains et les différents intervenants, stimuler de nouveaux partenariats entre les pays et les intervenants dans le secteur ainsi que de contribuer à renforcer l’intégration régionale dans le domaine des hydrocarbures. Ainsi Sonatrach qui a montré son savoir-faire aussi bien en Algérie qu’à l’étranger pourrait facilement nouer des contacts et décrocher des contrats avec les pays africains qui sont encore à la traîne en matière de prospection et de technologie pétrochimique.

Synthèse de Kahina
D’après le Quotidien d’Oran